Bientot le Ramadhan, les Algériens se préparent ...

Le mois de Ramdhan s'approche, il reste qu'une dixaine de jours. Ici à Sétif, on le sens déja aux marchés. Les gens commencent à faire leurs courses avant la hausse des prix : "10 Kilo batata !!" l'autre "zoudj rabtat ta3 el khourchouf", comme vous le savez les prix augmentent de deux à trois fois durant le mois de Ramadhan.

Dans les rues on voit les restaurant qui commencent à fermer, pas fermer mais c'est juste pour installer la grande "marmite" pour préparer le fameau desert algérien la Zlabia !

Comme vous le savez la délinquance (vols surtout ) augmente aussi durant le mois du Ramadhan !

Chorba, Bourek, Z’labia et autres exquises recettes d’une cuisine du partage orientent la célébration du ramadhan vers un phénomène culturel.
Le Ramadhan est un voyage que les jeûneurs acceptent volontiers. On explore la foi, on renforce les liens avec la communauté, les riches partagent avec les pauvres. De mémoire Cette période est indésirable des senteurs et étals des marchés sétifiens.

Le Ramadhan est l’un des cinq piliers de l’Islam avec la profession de foi, la prière, l’aumône et le pèlerinage à la Mecque pour celui qui a les moyens. Plus d’un milliard de musulmans vont ainsi s’abstenir de manger, boire, et s’éloigner des désirs corporels, de l’aurore au coucher du soleil, le ramadhan est aussi une commémoration de la révélation du Coran au prophète Mohamed (salla allahou aleihi oua salema).

Pour les pratiquants, ce mois de piété est aussi la période la plus festive de l’année. Des rivages de la méditerranée à la mer de Chine, la constatation est la même : à l’austérité des privations diurnes succèdent, dés les tombées de la nuit, des agapes pantagruéliques occasion pour beaucoup de jeûneurs d’une prise de poids notoire. De la chorba, aux Tadjines aux gâteux de semoule aux amandes, la Baklaoua, et Z’labia, plus d’une centaine de recettes font le plaisir des foyers.

Un hymne à la langue de l’islam qui parle et qui goûte suivant les différentes préparations journalières : « Leftour » premier repas au coucher du soleil, ensuite « El Icha » suivant la prière des «Taraouih », et enfin « Es’hour » collation à l’aube.

« Leilatou el Kadri » la nuit du destin correspondant au 27e jour (les dix derniers jours pour les uns) Mohamed (SLAS) reçut la révélation. Et enfin L’Aïd la grande fête de rupture du jeûne, qui clôt ce mois de dévotion.

Le Ramadhan exerce aussi des effets non négligeable sur la consommation des familles, elles dépenseraient jusqu’à trois fois plus qu’à l’ordinaire.

Si depuis longtemps le Ramadhan reste cloisonné à son aspect communautaire, son impact économique n’échappe plus aux vendeurs sétifiens qui réalisent une importante rentabilité .

Le ramadhan reste pour beaucoup un mois mythique de piété, de renforcements de liens, et de joies et retrouvailles nocturnes.